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Jusqu'à la terminale, j'ai fait, on peut dire, un parcours d'élève modèle. Excellentes notes, première de la classe à quelques rares et rageantes exceptions...C'est donc sans hésiter et sans problème qu'en terminale (option C, maintenant S) je m'inscris en prépa au Lycée Hoche de Versaille.

Surtout que d'un point de vue géographique, il n'y avait pas mieux, j'habitais a 15 km de Versailles. C'est aussi en terminale qu'est arrivée ma première déception : le Bac, le foirage complet... Bon évidemment, je l'ai eu, avec une mention, AB, en plus. Mais bon, quand pendant l'année, on a une moyenne de 16,5, on s'attend à avoir a peu près la même chose au bac. Que nenni, je me suis retrouvée à 13, avec une constatation inquiétante : je suis absolument nulle aux oraux, je perds tous mes moyens et oublie toutes mes connaissances. J'arrive donc en prépa, ou après un début difficile, je fais une Sup et une Spé M moyennes. Vient le moment des inscriptions aux concours, je suis les recommandations de profs et m'inscris aux concours Mines, Centrale et aux Ensi. Les deux premiers étant considerés au Lycée comme les concours visés et le dernier comme un "au cas où", et puis, on a plutôt intérêt a être admis dans une Ensi si on veut être admis en 5/2.

Suivent alors trois semaines de concours désastreuses. Je fais de l'hypertension à toutes mes épreuves, perd tous mes moyens et me plante à à peu près toutes les épreuves de math et de physique. Je me retrouve alors admissible aux oraux des Ensi seulement. Je les passe plutôt calmement, mes deux années de colles m'ayant à peu près appris à surmonter mon trac, et je me retrouve admise à l'ISMRA, à Caen.

Et là, dilemne : il est évident que j'ai raté mes concours. Si je compare avec des personnes qui se situaient au même niveau de classement que moi dans ma classe, elles ont obtenues des écoles considerées comme nettement "supérieures". Que faire? une troisième année de prépa et risquer de ne pas avoir mieux car je stresse de trop, ou intégrer une "Ensi", option considerée comme un peu "honteuse". Après d'intenses réflexions et en considérant mes résultats depuis le bac, je me dis que, visiblement, je ne suis pas faite pour les concours et les examens ponctuels, rien ne m'assure donc que je ferais mieux l'année d'après.

Je me décide donc à intégrer l'ISMRA (
www.ismra.fr ), bien déterminée à montrer aux autres que l'école, c'est une chose, mais ce n'est pas tout. J'ai donc fait mes trois années à l'ISMRA sans aucuns regrets et avec un assez bon classement. Je suis maintenant diplômée et je travaille aux Etats-Unis, où les notions d'école d'ingénieurs françaises sont inconnues. En conclusion, l'école que vous intégrez est une chose, ce que vous valez sur le marché du travail peut être une toute autre chose, à vous de faire vos preuves...

Claire
e-mail:
claire.lebon@voila.fr
site internet:
www.geocities.com/lafeedesbois